S'identifier - S'inscrire - Contact

Nos partenaires

ADU Montbéliard  CR Franche Comté  Franche Comté Technologies  Numerica  Prefecture Franche Comté    Europe  Pays de Montbéliard

1er défi : Comment permettre à chacun d'utiliser la machine et d'en tirer des avantages

Mots clés :

Le groupe à défini plusieurs caractéristiques qui lui semblent pouvoir orienter les choix d'interfaces et de machines : intuitive, non obligatoire, commplémentaire, qui facilitent la coinfiance avec la machine et l'indépendance de l'humain.

Intuitif :

Une démonstration a été faite du premier casque BCI commercialisé (Brain Computer Interface - Interface cerveau-machine) : le Mindset de Neurosky. Ce casque à destination des joueurs permet de capter les ondes cérébrales et de détecter des configurations de concentration ou encore de méditation (alliance de la concentration et de la détente). Des petits jeux fournis avec le casque permettent par exemple de faire flotter des objets présentés sur l'écran en fonction du niveau de concentration. Son utilisation est intuitive mais l'interface est perçue comme aliénante, voire inquiétante ce qui ne favorise pas la confiance dans la machine (peut-on agir sur mon cerveau ou encore détecter mes pensées, même si la réponse est négative, le fait qu'elle se pose peut apporter un certain malaise).

Non obligatoire :

Les outils numériques, comme tous les outils, devraient être un facilitateur et chacun devrait pouvoir choisir à chaque instant s'il souhaite ou non l'utiliser. Un bon exemple où cette règle n'est pas respectée est le cas des machines bancaires. Normalement, ces machines permettent d'effectuer certains actes plus rapidement qu'en passant par le guichet lorsque l'on sait ce que l'on veut. Mais les banques ont souvent non pas complété mais remplacé les guichets par des machines automatiques rendant la vie non pas plus simple, mais plus compliquée pour certaines personnes. Yves Lasfargue parle de " SBIN " : Sans Besoin en Informations Numérisées. " Les ordinateurs, plus on s'en sert moins, moins ça a de chance de mal  marcher. " Jacques Rouxel, extrait des Shadoks.

Complémentaire :

L'objectif des machines n'est pas de tout faire à la place de l'homme mais plutôt de lui permettre de développer ses possibilités. Il existe un courant dans le design des objets " non finis " qui permettent aux utilisateurs d'ajouter la dernière touche. De même, si on prend l'exemple des maquettes de maison ou des sculptures abordées toutes deux lors de la première réunion, il serait intéressant d'imaginer des machines qui assistent l'homme mais lui laisse la place pour la partie qui apporte le surplus d'humanité à l'objet réalisé. " Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! " (Albert Einstein)

Faciliter la confiance avec la machine :

Si l'homme et la machine doivent agir de conserve pour ajouter au travail de l'humain sans le remplacer mais au contraire en sublimant ses possibilités, alors une relation de confiance doit s'instaurer. La confiance peut se développer par une bonne compréhension de ce que fait ou non la machine. Mais il peut s'agir également de la confiance dans les intentions des personnes qui développent une interface, un logiciel ou une machine. La question se pose par exemple avec le Web 2 : que va-t-on faire avec les informations personnelles de mon profil et celles collectées au fur et à mesure de mon utilisation de l'outil ? De même la miniaturisation des systèmes jusqu'à les rendre invisible ou cachés ou encore le développement des capacités de géolocalisation  peut entraîner des dérives dans les fonctions non indiquées par le fournisseur du service. Il ne s'agit pas d'empêcher toute collecte d'information, toute miniaturisation ou toute géolocalisation, mais plutôt d'imaginer comment de telles interfaces peuvent être basées sur une véritable transparence et une maîtrise des informations par l'utilisateur lui-même.

Faciliter l'indépendance de l'humain :

Cette formulation proposée lors de la réunion de restitution pourrait se substituer à celle proposée lors de la réunion : non aliénante. Il s'agit du complément des aspects non obligatoires et complémentaires. L'objectif de la machine n'est pas le remplacement de l'homme, mais au contraire de lui permettre de développer plus facilement sa créativité et rendre possible ses idées. Ainsi, le sculpteur qui début achète souvent plein d'outils. Mais au fur et à mesure qu'il maîtrise son art, il préférera n'utiliser que quelques outils adaptables et surtout garder le contact avec sa sculpture. Ce critère peut également prendre en compte le domaine de la capacité de choix qui a été abordé lors de la première réunion (plutôt que la question de type 2 " le numérique développe-t-il notre capacité de choix ", nous pourrions dire " quels sont les exemples où le numérique a permis de développer une capacité de choix ". Ce qui revient à chercher à développer l'indépendance de l'humain.

Incarner ces caractéristiques dans une interface ou dans une machine est une question de design. " Le design est une discipline visant à représenter concrètement, une pensée, un concept ou une intention en tenant compte éventuellement d'une ou des contraintes fonctionnelles, structurelles, esthétiques, didactiques, symboliques, techniques et productives. Ces représentations peuvent être tangibles ou virtuelles et s'inscrivent de préférence dans un contexte social, économique, culturel ".(Wikipédia). Au moment où en plus des interfaces en ligne (Web 2...) se multiplient des objets intelligents et connectés ou encore des machines qui permettent au plus grand nombre de réaliser des objets conçus par le numérique, la question du design devient centrale.

Saurons nous inventer les interfaces et les machines intuitives, non obligatoires, complémentaires, qui facilitent la confiance avec  la machine et l'indépendance de l'humain ? C'est probablement en identifiant diverses solutions qui nous semblent aller dans ce sens, imaginées un peu partout dans le monde que nous pourrons innover avec des interfaces, des machines et des objets qui peuvent avoir du sens pour une utilisation sur le territoire ou pour une utilisation des savoir-faire qui s'y trouvent. Sixth sense, cette interface constituée d'une webcam et d'un picoprojecteur connectés à l'internet que l'on porte su soi pour interagir avec le monde qui nous entoure, est un exemple stimulant d'interface intuitive, non obligatoire, complémentaire,  qui facilite la confiance dans la machine et l'indépendance de l'humain (cette interface a été citée lors de la première réunion et présentée sur le blog).

Partagez cet article


Version imprimable | Thèmes discutés | Le Mercredi 27/10/2010 | 0 commentaires



Recherche


Archive : tous les articles