Mots clés : capacité de choix
Un thème abordé par les participants était sur la question de savoir si l'innovation numérique réduit ou augmente notre capacité de choix. L'innovation numérique semble nous ouvrir un nombre de choix possibles immense, mais dans le même temps, il est difficile de suivre le rythme des innovations et nous nous retrouvons bien souvent à faire les mêmes choses. La liberté de choisir se trouve également confronté au nombre de lois toujours plus grandes. Chaque élément de notre vie doit devenir évaluable, mesurable et même éventuellement prévisible (parfois dans les pôles de compétitivité on donne des tendances jusqu'en 2050...). La question se pose donc de savoir comment retrouver notre capacité de choix ou comment la développer. Dans ce cadre, il faut certainement mieux développer la capacité à poser des questions qui ouvrent à plusieurs possibles plutôt que de s'enfermer dans des réponses. Comme nous l'avons vu au début de la séance, le point n'est pas tant de savoir comment sera le monde dans 5 ou 10 ans mais plutôt de nous poser collectivement la question de savoir dans quel monde nous souhaitons vivre, nous et nos enfants.
Il semble également y avoir un antagonisme entre l'impression que donne le numérique d'être de plus en plus nombreux à décider et le petit nombre qui a effectivement la capacité de décision. Ce petit nombre pourrait s'appuyer sur la capacité du numérique à faire émerger des bonnes idées et inclure en son sein les chercheurs qui interrogent les sciences et la société. Mais l'une des difficultés vient de la différence entre le temps long du chercheur et le rythme des échéances électorales.
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